mardi 13 janvier 2015

Je suis CHARLIE

Bonsoir!

Après les évènements tragiques de la semaine dernière, et n'ayant pas le droit de porter le badge "je suis Charlie" sur mon lieu de travail, 
je voulais à tout prix un signe qui montre mon soutien à toutes ces personnes décédées, visées ou victimes collatérales, car il ne faut pas les oublier.
 La vie des victimes de l'ombre, ceux qui étaient là au mauvais endroit, au mauvais moment n'avait pas moins de valeur que celles des dessinateurs. 




Et puisque cette passion que nous partageons est aussi un moyen d'expression, je trouvais que ça pouvait aussi être un bel hommage...


Je n'ai pas voulu écrire "je suis Charlie", pour ne pas faire de connotations politiques ou religieuses sur mon lieu de travail, comme me l'avait demandé mon directeur (je travaille dans le milieu commercial). J'ai donc opté pour un simple "je suis..." sur un pouce, laissant imaginer la suite...
Des plumes sur l'autre pouce, pour rappeler celle de Cabu, Charb, Wolinski, etc... seule arme de ces hommes. Des plumes pour rappeler que la liberté d'expression ne mourra jamais, même si ceux qui la représentent sont tués cruellement...
De même pour les lignes d'écriture sur la main gauche.

Sur la main droite, une rose; parce que je suis trop loin pour aller en déposer une sur les lieux du crime.

 Et enfin, des étoiles, parce que c'est comme ça que j'aime penser que les proches qui m'ont quittés continuent à veiller sur moi.

Ce nail art n'est pas parfait, pas non plus "joli", mais je l'adore pour ce qu'il représente.

L'image de tus ces rassemblements, partout en France est magnifique, que ce soit les rassemblements dans les grandes villes, les milliers de essayes sur les réseaux sociaux, les bougies allumées sur ces milliers de fenêtre, ces symboles, que chacun personnalise pour soutenir, à sa manière le combat contre la haine. Mais je trouve dommage que des malheurs comme ça doivent se produire pour que les gens se sentent proches, et s'unissent. J'avais eu le même sentiment lors de l'attentat de Mohammed Merah, à Toulouse, ma ville de coeur. D'autant plus que j'étais sur place à ce moment là.

1 commentaire: